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faré de projet

Mayotte |  2020
Pour Rectorat de Mayotte
Avec Encore Heureux, Coarchitectes et Ahamada Tchanga


Le faré de projet est un acte pionnier du projet du futur Lycée des Métiers du Bâtiment de Longoni. Projet initié par l’Atelier Ya Hazi, permanence architecturale à Mayotte des agences d'architecture Encore Heureux et Co-architectes, il participe, par sa présence sur le site, à son activation. Il sera le lieu de rencontre et de médiation autour du futur lycée.

Intentions constructives
Le faré de projet mêle (re)valorisation des traditions et savoir-faire locaux, construction en Brique de Terre Comprimée et mise en valeur du réemploi de matériaux issus de la déconstruction soignée de la mairie de Sada.

Intention participatives
Le chantier devient le lieu d’une expérimentation et de fabrication à plusieurs, la mise en récit d’une expérience commune, un vecteur de lien social et un outil d’appropriation. L’accent est donc mis sur la démarche participative, qui prend différentes formes et marque des temps forts qui rythment le chantier.

Ateliers pédagogiques
Le premier volet de la démarche participative consiste en une série d’ateliers pédagogiques impliquant dans une véritable co-construction du faré de projet les lycéens de l’actuel Lycée Professionnel de Dzoumogné et celui de Chirongui. Il s’agit de faire bénéficier aux lycéens de ce chantier exemple à échelle 1:1, sorte de “chantier-école” avec ses différentes phases et démarches mises en place.

Chantier ouvert et public
Le second volet de la démarche participative consiste en l’ouverture au chantier à un public plus large, cherchant à impliquer dans la construction la population locale, toutes générations confondues : habitants, écoles, usagers ponctuels et simples passants. Le chantier est l’occasion de créer un lieu de lien social, d’échange de nouveau, de convivialité, le lieu de rencontres publiques par des moments fédérateurs.

* EQUIPE *
Ce chantier de 11 semaines est mené en collaboration avec deux entreprises de construction mahoraises : Ahamada Tchanga et STAC.


photos : © 


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